mercredi 30 septembre 2015

Vie et mort "idéales" d'un "sheikh" arabo-musulman

Vendredi 18 septembre, le sulfureux prince "sheikh" Rashid, est décédé d'une crise cardiaque à l'âge de 34 ans, selon un communiqué officiel. Il était réputé pour son amour des chevaux de courses, des voitures de luxe et des femmes esclaves sexuelles, ainsi que pour sa dépendance à la drogue et au sexe. Un vrai cheikh wahhabite, l'exemple parfait de l'"Homo Islamicus" tel que tous les paumés et les assassins djihado-sionistes imaginent le devenir un jour, soit sur terre, soit au paradis des houris.


Derrière la mort du fils aîné de l’émir du Dubaï, les secrets du monde d’excès des princes du Golfe
L'afflux de jeunes millionnaires issus des
pétromonarchies est presque devenu un
rituel estival dans la capitale britannique.

Débauche


Le cercle très fermé des grandes fortunes de la péninsule arabique a récemment été éclaboussé par la mort du Sheikh Rashid, le fils aîné de l'émir de Dubaï, Mohammed ben Rachid Al Maktoum. Son mode de vie était emblématique des jeunes "playboys arabes" qui dépensent sans compter et font la fête à outrance à travers le monde.
Vendredi 18 septembre, Rashid est décédé d'une crise cardiaque à l'âge de 34 ans, selon le communiqué officiel. A Dubaï, un deuil national de trois jours a été décrété.
Pendant plusieurs années, le sulfureux prince Rashid, connu pour son amour des chevaux de courses, des voitures de luxe et des femmes, a écopé d'une réputation de drogué et d'obsédé sexuel. Ce qui est tout à fait normal pour tout wahha-bite qui se respecte.
Aux Émirats, sa mort a été présentée de manière très officielle, mais en Occident, son décès a levé le voile sur le monde très secret des "Playboys arabes" qui s'échappent chaque été de la chaleur du Moyen-Orient, et dépensent sans compter dans de nombreux pays européens et américains. 
Ils représentent ainsi l'autre face de ces Arabo-Musulmans que l'Occident aime pour les multiples services rendus (Exploitation éhontée de leurs peuples et de leurs esclaves; Achats de bimbeloteries aussi chères qu'inutiles, sauf pour massacrer leurs frères "arabo-musulmans" : avions de "combat", chars, bateaux, ...qui ne seront JAMAIS utilisés contre Israël ou contre l'Occident...). La première face de l'Arabo-Musulman étant celle du terroriste islamiste, qualifié de modéré lorsqu'il assassine chez les "Arabes" (Syrie, Tunisie, Libye, Égypte, Yémen, Irak...), et de sauvage et sanguinaire lorsqu'il opère en Europe (ce qui arrive très rarement).

Le comportement débridé de ces jeunes princes arabes a récemment débouché sur un autre scandale, avec le cas du prince Abdulaziz Al-Saud, accusé d'agressions sexuelles (normal, pour un wallah-bite). Quelques semaines plus tôt, le Sheikh qatari Khalid bin Hamad al-Thani avait quitté précipitamment les États-Unis, après avoir été soupçonné de conduire sa Ferrari jaune dans Los Angeles sous l'emprise de drogues.
Si ce comportement peut choquer les citoyens outre-Atlantique, à Londres, les habitants sont généralement habitués à ces nouveaux visiteurs. L'afflux de jeunes millionnaires issus des pétromonarchies est presque devenu un rituel estival dans la capitale britannique. Devant des palaces tels que le Dorchester, le Claridge, ou Harrods, il est commun de voir des bolides personnalisés, affrétés en avion pour près de 50.000 euros. La compagnie Qatar Airways met à disposition des avions entiers pour transporter ces véhicules et les ramener dans la péninsule chaque été.
"La majorité de ces princes ont entre 21 et 25 ans, et disposent de véritables fortunes dans leur pays respectif grâce à l'argent du pétrole. Ils viennent à Londres pour se désinhiber quelques temps, loin de la vie très stricte et ennuyeuse qu'ils mènent dans chez eux. Au quotidien, ils ne peuvent, en effet, pas faire de folies, et viennent à Londres pour l'été afin de s'amuser, avant de rentrer et de se marier", selon Daniel Hallworth, spécialiste de l'importation temporaire de véhicules vers l'Europe pour ses clients arabes, cité par the Daily Beast.
"Les véhicules atterrissent à l'aéroport d'Heathrow. D'habitude, ils viennent à Londres en juillet, et la durée de leur séjour dépend de la météo. S'il pleut beaucoup, comme cette année, ils commencent à s'ennuyer et s'envolent vers le sud de la France pour quelques semaines" explique Daniel Hallworth. "Beaucoup séjournent dans les propriétés dont ils disposent, ou prennent des suites dans les grands hôtels. Le Dorchester est très populaire car il dispose d'un parking devant l'entrée".
"Ils sont généralement très protégés et reclus, sans être pour autant paranoïaques, ce sont des gens très privés. Ces millionnaires ne souhaitent être connus de personne, et sont très discrets sur leurs activités. Ils sont peu loquaces. Ils sont heureux que les gens regardent leurs bolides, mais ils ne donnent leurs noms à personne".
Si la prédominance des hommes est toujours bien établie, le gente féminine issue des pays du Golfe n'est pas pour autant lésée quand il s'agit des loisirs, bien au contraire. Les jeunes femmes préfèrent souvent Paris à Londres, notamment pour le shopping, et séjournent souvent à l'hôtel George V ou au Plaza Athénée, le palace de l'avenue Montaigne détenu par le Sultan de Brunei.
Lors de sa dernière escapade parisienne, la princesse Maha bint Mohammed bin Ahmad al-Sudairi, belle-sœur du roi Abdallah d'Arabie Saoudite, aurait tenté de fuir le Shangri-La Hotel, où elle et ses proches ont occupé 41 chambres pendant cinq mois, laissant derrière elle une note s'élevant à plus de 7 millions d'euros. L'addition aurait été réglée en 48 heures par des membres de la famille royale saoudienne, mais la jeune Maha est désormais forcée de rester dans le pays jusqu'à la fin de ses jours. 


Le Sheikh Rashid était lui aussi un amateur régulier de la capitale britannique. Outre la richesse colossale de son père, sa fortune personnelle était estimée à 1,9 million de dollars par le magazine Forbes.
Le jeune héritier était lui aussi tombé en disgrâce auprès de son père, et avait perdu sa place dans l'ordre de succession en 2008, au profit de son frère cadet, le Sheikh Hamden. Ce changement semble être dû à l'implication de Rashid dans une affaire d'homicide, selon une note confidentielle envoyée à Washington par le consulat des États-Unis à Dubaï, et dont le contenu a été révélé par Wikileaks. 
Le consul David Williams aurait ainsi écrit : "Selon certaines allégations, Rashid aurait tué un assistant de l'émir, compromettant de fait  son statut d'héritier". 
Pendant les dernières années de sa vie, le Sheikh Rashid n'était autorisé à quitter Dubaï que très exceptionnellement, et ses escapades londoniennes ont donc été largement restreintes. Un employé avait même raconté en 2011 la cure de désintoxication imposée à Rashid par sa famille. 
Ces derniers temps, il avait été isolé de toutes ses fréquentations, et les informations disponibles à son sujet sur internet ont même été intégralement effacées, à l'exception de quelques photos officielles. Malgré le drame qui aura fait vaciller très brièvement ce microcosme, le mode de vie fastueux et excessif des jeunes millionnaires du Golfe n'est pas prêt de changer.

Dans la vie d’un prince saoudien : les secrets de fabrique et d’utilisation des milliers d’héritiers du Royaume

Avec une famille royale d'un millier de personnes, une myriade d'épouses, et un roi qui se choisit entre frères, l'Arabie saoudite garde une organisation héritée de sa culture clanique. Mais ne nous y trompons pas, ces princes sont tous éduqués dans des grandes universités, et, l'heure venue, savent défendre leurs intérêts propres, mais non ceux de leur peuple ou de leurs voisins arabes. Leurs intérêts se confondent la plupart du temps avec ceux d'Israël et des États-Unis. Nous l'avons vu à maintes occasions dans ce blog.

Rois du pétrole

Question : Comment l’échiquier des princes, qui le plus souvent sont âgés lorsqu’ils sont en mesure de prétendre à des postes à responsabilité, peut-il s’organiser en Arabie saoudite ? Comment ces derniers sont-ils utilisés dans la hiérarchie ? 
Myriam Benraad : L’échiquier princier et les processus de succession en Arabie saoudite restent extrêmement complexes et opaques pour tout observateur extérieur. Depuis la création du royaume par Abdelaziz ibn Saoud en 1932, la transmission du pouvoir s’est organisée horizontalement, sur un mode adelphique – et non agnatique ou patrilinéaire comme dans le cas des dynasties occidentales – c’est-à-dire entre fils. Le choix des souverains et des princes s’opère toujours en fonction du pouvoir (lequel se mesure principalement aux réseaux clientélistes et aux soutiens dans l’appareil militaire et parmi les milieux religieux et intellectuels) et du statut hiérarchique, lié à la mère, en d’autres termes aux divers clans et factions.
Historiquement, le clan le plus influent a été le « clan des sept », renvoyant aux fils nés de la princesse Hassa bin Ahmed al-Soudayri, sixième épouse d’Ibn Saoud issue de la province du Najd, au cœur du royaume, et préférée parmi la vingtaine des épouses officielles. La conséquence de ce modèle politique a bien entendu été l’instauration d’une gérontocratie, à savoir l’exercice du pouvoir par des souverains d’âge avancé, qui n’est pas sans poser aujourd’hui un véritable problème de stabilité. Et le souci de pérennité dynastique à travers les générations explique pourquoi le nouveau roi Salman, qui a 79 ans, a fait le choix de son neveu Mohammed ibn Nayef, comme vice-prince héritier. Avant lui, en mars 2014, le prince Mouqrin, demi-frère du roi Abdallah (2005-2015), avait été choisi comme vice-prince héritier par un décret royal réputé intangible. Le fait est que les membres de la monarchie saoudienne se comptant par milliers, les tensions pour l’accession aux plus hautes fonctions sont très vives, surtout dans les rangs de la seconde génération des princes qui attendaient avec impatience la disparition d’Abdallah ; on peut d’ores et déjà s’attendre à ce que d’intenses luttes successorales prennent place à l’horizon de la prochaine transition au sommet de l’État.

Le royaume d’Arabie saoudite est formé d’une multitude de clans, de tribus. Comment la compétition entre ceux-ci peut-elle s’illustrer ? 

Cette compétition s’est illustrée de manière édifiante au cours des derniers jours : alors qu’Abdallah venait de rendre son dernier souffle, Salman prenait immédiatement soin d’écarter ses proches en nommant Nayef comme vice-prince héritier. Ces rivalités entre clans et, en arrière-fond, entre tribus remontent à la fondation même du royaume lorsqu’Abdelaziz a marginalisé ses frères en désignant son fils Saoud comme son successeur direct. Par la suite, les nombreux fils du monarque, notamment Fayçal (1964-1975), Khaled (1975-1982) et Fahd (1982-2005), ont placé leurs propres fils aux fonctions clés de l’arène politique, dont plusieurs jouent aujourd’hui un rôle central au plan intérieur et en matière de politique étrangère.

Pour l’heure, une solidarité de corps continue de lier les membres de l’establishment, qui plus est dans un contexte de grande instabilité au Moyen-Orient qui fait craindre une contagion de la crise syro-irakienne à l’intérieur des frontières du royaume ; une menace d’autant plus réelle qu’un groupe jihadiste comme l’État islamique, au nom duquel combattent des milliers de Saoudiens, a multiplié les attaques contre la famille Saoud. Or, le déplacement graduel de la succession vers la seconde génération ne pourrait, à terme, faire que renforcer la concurrence entre clans et personnalités.
Il accentuera la multiplication des postes et des « fiefs » au sein de l’appareil d’État en gommant peu ou prou le caractère traditionnellement centralisé de la monarchie saoudienne ; évolution qui n’est pas sans créer de nombreuses craintes et tensions, avec lesquelles Salman devra composer pour maintenir un équilibre interne entre factions, en reconnaissant la position de chacun au sein de l’élite dirigeante, ainsi que ses privilèges.

Hannibal GENSERIC
Source : http://www.atlantico.fr/